Au cours des discussions et dans les exposés sommaires des amendements, l'expression « troisième force de sécurité intérieure » a été employée. C'est l'occasion d'appeler l'attention de tous sur l'administration pénitentiaire, qui évidemment ne relève pas du ministère de l'intérieur, mais du ministère de la justice. Ce corps administratif constate des infractions, rend des décisions disciplinaires et revendique également l'obtention des statuts d'auxiliaire de police judiciaire et d'officier de police judiciaire, qui le placerait en relation directe avec le procureur de la République. Je rappelle ainsi – cela a déjà été dit, parfois dans un cadre officiel – que l'administration pénitentiaire peut également être considérée comme la troisième force de sécurité intérieure.