L'amendement no 353 rectifié tend à faciliter le placement de véhicules en fourrière par les gardes champêtres, sur prescription du maire ou du maire adjoint qui exerce la responsabilité d'officier de police judiciaire.
Avec votre autorisation, monsieur le président, je défendrai en même temps l'amendement no 352 rectifié , qui est de repli : celui-ci tend à faciliter le placement des véhicules en fourrière par les gardes champêtres. En somme, le premier amendement concerne la prescription et l'exécution de la décision ; le second, seulement son exécution.
Alors que nous avons déposé tous les amendements concernant la reconnaissance et l'organisation de la fonction de garde champêtre après l'article 6 ter, le rapporteur vient de nous opposer que le débat sur le sujet était clos, du fait de l'adoption d'un amendement à l'article 1er. J'espère ne pas entendre la même réponse.
Je le répète : il faut s'intéresser à nos concitoyens qui vivent dans la ruralité. Aujourd'hui, nous ne sommes pas en mesure de résoudre les problèmes qu'ils rencontrent au quotidien.
La France dont je vous parle est celle des ronds-points et des samedis après-midi en gilet jaune. C'est celle qui a le sentiment – fondé ou non – d'être abandonnée et qui éprouve aussi le besoin de sécurité. Les statistiques montrent l'explosion dans la ruralité des cambriolages, des petits larcins, des dégâts aux cultures et des conflits de voisinage, qui empoisonnent le quotidien. Les gardes champêtres sont une réponse à ce malaise. Si on ne l'entend pas et qu'on ne saisit pas cette occasion de montrer à la France rurale qu'on s'intéresse à elle, on passe à côté du sujet.