Pour l'exercice des activités ayant trait à des problématiques de sécurité, il ne semble pas disproportionné d'exiger de la personne candidate qu'elle détienne un titre de séjour en bonne et due forme, qu'elle vienne d'un État membre de l'Union européenne, de l'Espace économique européen, de la Confédération suisse ou d'ailleurs. En matière sécuritaire, il n'y a pas lieu de faire une distinction selon que le ressortissant étranger est extra-européen ou non. Tel est le sens de cet amendement.
Au risque de déplaire à M. Bernalicis, il ne me semble pas scandaleux, étant donné les risques actuels, de demander aux ressortissants étrangers d'attendre cinq ans et de prouver leur moralité avant d'exercer une activité de sécurité. Demandez aux Français ce qu'ils en pensent : selon moi, ils seront peu nombreux à être choqués par cette disposition.