Il s'agit d'un amendement de suppression de l'article, qui crée deux nouvelles circonstances aggravantes pour des faits de violence commis par ou à l'encontre d'une personne exerçant une activité privée de sécurité ou un membre de sa famille.
Nous l'avons déjà dit à plusieurs reprises, mais comme le sujet sera bientôt clos, nous le rappelons à nouveau : nous sommes opposés au rapprochement des missions des agents de sécurité privés de celles des forces de l'ordre. Il faut une proportionnalité, concernant à la fois les missions et les peines encourues en cas d'atteinte à leur intégrité. Les missions sont clairement distinctes ; elles doivent l'être également pour la population. C'est dans cette intention que nous proposons la suppression de l'article 12, afin d'éviter toute confusion et tout rapprochement entre les agents de sécurité privée et les forces publiques.