Intervention de Ugo Bernalicis

Séance en hémicycle du jeudi 19 novembre 2020 à 21h00
Sécurité globale — Article 17

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Je comprends cette idée de maîtrise de langue française : quand une personne effectue des activités de surveillance ou de sécurité privée, elle est en contact avec du public ; elle doit donc pouvoir parler avec les gens, c'est-à-dire les comprendre et se faire comprendre d'eux – d'autant que j'aimerais que l'on pratique davantage les techniques de désescalade, mais c'est un autre débat. Cet échange suppose, effectivement, de maîtriser la langue française et les manières de s'adresser aux gens.

En revanche, je ne comprends pas que vous en fassiez une condition exclusivement réservée aux personnes étrangères. Pour ma part, je suis pour que tous les agents de sécurité privés – français ou non, peu importe – maîtrisent la langue française et puissent gérer des situations potentiellement conflictuelles avec le plus de moyens possibles à leur disposition, afin d'éviter l'escalade et des problèmes pour eux-mêmes et pour les autres.

Je ne comprends pas bien quelle est la logique sous-jacente. Elle est peut-être liée à notre précédent débat sur la nécessité d'avoir un titre de séjour de cinq ans au minimum pour exercer ces métiers. Je ne sais pas quel but vous poursuivez à tout prix avec les valeurs de la République. Qu'il y ait un critère de maîtrise de langue française pour tout le monde, cela s'entend et se justifie parfaitement. Existe-t-il toutefois un petit problème d'interprétation, de logiciel d'observation du monde qui nous entoure ?

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