En dépit de l'heure tardive, je tiens à donner l'avis du Gouvernement devant la représentation nationale. Je dirai à Mme Obono ce que je pourrais dire à d'autres : son amendement me fait penser au refrain de Dalida : « Caramels, bonbons et chocolats ». Des taxes, encore des taxes, toujours des taxes : voilà ce que vous nous proposez. Il me semble qu'il existe d'autres moyens d'agir, et en l'espèce de lutter contre le logement insalubre, ce à quoi chacun souscrit : évitons de voter, au cours de cette nuit sans lune, une nouvelle taxe. Il est effectivement nécessaire de revoir la politique du logement, madame la députée. Je m'étonne donc que vous ne souteniez pas la réforme que nous proposons en la matière.