… vous devez savoir que ses remarques et recommandations sont portées à la connaissance de l'opposition.
On ne peut donc pas dire que les choses se passent de façon sauvage et sans contrôle dans ces centres de supervision urbains : ce n'est absolument pas le cas – et si ça l'était, madame Le Pen, je partagerais votre analyse.
D'ailleurs, ces vidéos peuvent d'ores et déjà être visionnées, non seulement par des membres de la police nationale ou des gendarmes, mais aussi par des policiers municipaux, et même par des personnels civils pourvu qu'ils soient assermentés. Le débat sur les risques de dérives orwelliennes me semble donc purement rhétorique puisque cela existe déjà et que c'est très bien contrôlé.
Que le législateur souhaite renforcer ce contrôle, rien de plus normal. Qu'on étende demain les pouvoirs de la CNIL dans ce domaine, j'y suis personnellement favorable : plus ceux qui contrôlent sont contrôlés, mieux on se porte. Mais je ne peux pas laisser dire que des personnels qui ne seraient ni membres de la police nationale ni de la gendarmerie ne devraient pas pouvoir visionner ces images et qu'une telle mesure serait absolument liberticide, premièrement parce que c'est déjà le cas…