Je voulais réagir plus tôt, mais je n'ai pas pu. Cela étant, le débat est toujours le même. M. Dumont, qui parle toujours clairement, a l'honnêteté et la franchise de dire que certaines communes n'ont pas toujours les personnels nécessaires, raison pour laquelle les caméras jouent un rôle. C'est bien sur ce sujet que nous voulons avoir un débat avec vous.
Tout à l'heure, Mme Brocard disait que grâce à la vidéo, un délit dans sa commune avait pu être sanctionné. Certes, mais ce n'est pas le débat ! Il faudrait établir le ratio entre le coût des caméras et leur rendement : combien une caméra coûte-t-elle sur une année entière par rapport à l'embauche d'une ou deux personnes ? Un business s'est développé, fondé sur des chiffres souvent bidons et renforcé par la pression médiatique qui entraîne une inquiétude dans beaucoup de communes. Il y a un peu d'insécurité, ou quelques cas d'incivilités, et la police ne peut pas toujours être là : cela crée une pression sur l'équipe municipale, qui y répond en installant de la vidéosurveillance. Mais combien cela coûte-t-il et rapporte-t-il ? Voilà le sujet.
Se généralisent alors des gadgets, assez peu efficaces au demeurant. Vous pouvez toujours mettre en avant tel ou tel cas, survenu cette année – encore heureux ! Mais c'est parce que moins de policiers et de moyens humains sont mobilisés, qui sont pourtant plus efficaces, …