Je veux appeler l'attention de la rapporteure et du ministre sur le fait que la proposition de Mme Forteza est raisonnable et responsable. N'oublions pas que le Parlement a mené deux missions d'information sur ces questions : la première, que j'ai présidée, a porté sur l'identité numérique ; la seconde, toujours en cours, traite de la souveraineté numérique nationale et européenne. Ce débat me semble essentiel : nous ne pouvons pas continuer à prendre des dispositions sans nous poser la véritable question de fond, qui est celle de l'association des citoyens aux utilisations et aux usages de ces outils.
Enfin, un moratoire donnerait à la CNIL le temps nécessaire pour se prononcer. Il me semble qu'il serait raisonnable et responsable de prendre cette mesure, afin de ne pas partir dans tous les sens.