Je tiens à mettre en avant l'importance du caractère opérationnel ou non des dispositifs. Dans nos communes, nous sommes en effet confrontés à des occupations de halls d'immeuble qui peuvent s'accompagner d'un trafic de stupéfiants. Or ces faits ne sont pas réprimés parce que, d'après ce que l'on m'a souvent dit, la police considère qu'ils garantissent une certaine tranquillité : de fait, pendant qu'ils s'adonnent à ce type d'activités, les jeunes ne commettent pas d'actes plus graves.
Je trouve dommage que, plutôt que d'intervenir en ayant recours aux dispositifs existants, on se contente d'employer un mot tel que « tranquillité », sujet à une très large interprétation, et qui relève bien plus de la communication que du constat objectif.