Il traduit une fois encore notre opposition, rappelée par mon collègue Éric Coquerel, au fait d'étendre à l'infini, sans se poser de questions, l'accès à des dispositifs de vidéosurveillance. En l'occurrence, il s'agit d'en ouvrir l'accès aux services internes de sécurité de la SNCF et de la RATP, sous prétexte qu'il faut bien qu'ils puissent discuter avec la police de ce qu'il en est… C'est sans limite. Si on avait une police nationale de proximité digne de ce nom, on se ferait moins de noeuds au cerveau.
Nous nous opposons, donc, à ce que des agents des services internes de sécurité aient accès en temps réel aux images fournies par les systèmes de vidéosurveillance. C'est un problème majeur puisque, dès lors, il n'y a plus de cloisonnement entre vie privée et vie publique, plus de différenciation entre les uns et les autres, tout est dans tout. Et c'est là où pointe le totalitaire.