Ce matin déjà, à propos des caméras embarquées et des caméras-piétons, un amendement visait à inscrire dans la loi l'interdiction de la reconnaissance faciale. À chaque fois, la majorité et la rapporteure répondent par ce faible argument : « Nous ne voulons pas de la reconnaissance faciale, donc elle ne sera pas permise ». Mais si nous n'inscrivons pas son interdiction dans la loi, elle sera de fait permise.
En matière de technologie, nous ne cessons d'observer de tels glissements. J'en veux pour preuve qu'au départ, les intéressés devaient être informés de l'utilisation de la vidéosurveillance…