Monsieur Lagarde, je ne crois pas que votre demande soit précisément liée au dispositif d'un amendement qui tend à étendre la surveillance de comportements en lien avec les infractions en matière de stupéfiants. Comme je le disais précédemment, en ne précisant pas les lieux de l'intervention dans le décret d'application, on pourrait imaginer de nombreuses possibilités. J'ai mentionné la surveillance des équidés et des faons, mais elle peut concerner les stupéfiants. La souplesse du dispositif fait que les amendements sont déjà satisfaits.
Je partage votre opinion, monsieur Lagarde : comme je viens de le dire, nous avions déposé les amendements que vous réclamez, à l'instar de Mme Florennes si j'ai bien compris. Ils ont été refusés, tantôt sur les rodéos par la présidente de la commission, à qui je n'en veux pas – elle fait son travail – , tantôt sur le protoxyde d'azote par la séance. Je n'ai pas les moyens d'en déposer de nouveaux à l'instant. Vous ne les auriez pas étudiés, et ce serait inconvenant à l'égard de la séance. Surtout, ils ne seraient probablement pas retenus, en particulier à une heure du matin, quand certains attendent les incidents de séance. En revanche, si le Sénat l'accepte, je propose de redéposer ces amendements indépendamment du texte, en travaillant en lien avec les parlementaires – je salue le travail de Mme Létard. Je m'y suis engagé, je le ferai.