Pour ma part, je me réjouis au contraire de cet article 23 qui tend à exclure du bénéfice des réductions de peine les auteurs de violence non seulement sur les policiers, gendarmes, militaires, mais aussi sur les élus locaux, pompiers volontaires ou professionnels, ainsi que sur les personnels des douanes et des services pénitentiaires.
En quinze ans, il faut le rappeler, le nombre de violences à l'encontre des forces de l'ordre a doublé. Chaque jour, vingt policiers sont blessés en service. Cela signifie que, chaque jour, des hommes et des femmes doivent dire à leurs enfants qu'ils ont été attaqués à cause de leur travail, ce qui est inacceptable. Il est impératif de restaurer le respect de l'uniforme et d'exprimer la reconnaissance de la représentation nationale envers tous ceux qui protègent les Français.
L'esprit du 11 janvier n'est malheureusement plus. Pourtant, les forces de l'ordre sont toujours à la tâche. Il est inacceptable qu'on s'attaque à elles en raison du travail qu'elles effectuent. On voit augmenter les violences sur les policiers et même sur les pompiers professionnels ou volontaires, ce qui est nouveau.
Alors qu'il y a vingt ans, nul n'aurait imaginé qu'il faille adopter une loi pour protéger les forces de l'ordre ou les pompiers, c'est devenu nécessaire. Voilà pourquoi nous soutiendrons ardemment l'article.