C'est la logique qui est à l'oeuvre. Il va y avoir une surenchère : les personnels soignants feront valoir qu'agresser l'un d'entre eux, c'est la même chose qu'agresser une autorité, et ainsi de suite. Gardons-nous de cette démagogie – pardonnez-moi d'employer ce terme. Ne prenons pas, dans la chaleur d'une discussion, une décision qui risque d'enclencher une spirale débouchant sur l'interdiction de toute réduction de peine.