Monsieur le rapporteur, je trouve que votre réponse manque de cohérence.
Cela montre que cette mesure – sur laquelle vous connaissez notre position – est mal taillée. Il est fort possible qu'un garde champêtre, alors qu'il dresse un procès-verbal, soit pris à partie à cause de l'autorité qu'il représente.
On ne comprend plus très bien tout votre discours sur le continuum de sécurité si vous ciblez certaines professions et pas d'autres.
Cela m'amène à la question des magistrats, sur laquelle je voulais intervenir tout à l'heure. Pourquoi ne sont-ils pas concernés par l'article ?
Vos choix, assez subjectifs, n'ont pas de cohérence, si ce n'est qu'ils montrent, comme nous vous l'avons dit avec franchise, que le présent texte est proposé sous la pression des syndicats de police et non pour servir l'intérêt général.
Monsieur le ministre, j'ai été piqué par vos propos de tout à l'heure : la question n'est pas de savoir qui nous aimons ou non et nous ne sommes pas là pour faire du sentiment. Nous pourrions recourir au même procédé démagogique que vous, et vous accuser, puisque vous refusez d'étendre la mesure aux gardes champêtres et aux magistrats, de ne pas les aimer – on n'en sortirait pas et la discussion ne serait pas sérieuse.