Je réitère notre incompréhension et réaffirme notre refus face à votre entêtement à ponctionner les mutuelles sans établir la moindre distinction entre le mouvement mutualiste – qui a ses spécificités, son utilité, ses batailles – et le secteur assurantiel à but lucratif.
Ces derniers jours encore, j'ai eu quelques échanges avec les acteurs de la mutualité, qui n'acceptent pas non plus une décision à la fois arbitraire et impropre à satisfaire les besoins dans la période que nous traversons. En effet dans les mois qui viennent, outre les dépenses liées au remboursement des soins, ils vont voire augmenter le financement des oeuvres sociales et des centres de santé – en particulier les mutuelles concernées par le livre III du code de la mutualité – car c'est aussi ce qui nous a manqué pour faire face à la crise sanitaire. Or vous ne donnez pas aux acteurs de la mutualité les moyens de le faire.
J'avais proposé une autre formule, la constitution d'une sorte de réserve de précaution. Là, vous choisissez la ponction arbitraire : c'est regrettable.