Je n'ai pas de désaccord fondamental avec ce vient de dire Charles de Courson, et l'on pourrait en effet étendre les taxes aux secteurs d'activité qui ont le plus bénéficié de la crise.
Je n'entrerai pas dans le détail de la forêt que composent les mutuelles et les organismes complémentaires de santé, ni, d'ailleurs, dans le grand nombre de leurs postes administratifs – environ 1 500, si je ne m'abuse – qui n'ont d'autre fonction que d'assurer le lien avec la sécurité sociale : autant de ressources que l'on pourrait traduire en postes de personnels de santé et de soins, dont nous aurions tant besoin en cette période de crise sanitaire.
En outre, les tarifs des mutuelles ont explosé de 47 % en dix ans. Par conséquent, nous comprenons ce que vous souhaitez faire avec le présent article, mais nous réclamerons, à travers nos amendements, une extrême vigilance sur le fait que les mutuelles ne répercutent pas cette taxe directement sur les primes de leurs assurés. C'est absolument nécessaire à nos yeux.