Il vise à compléter l'article par une phrase précisant que les complémentaires santé sont tenues de maintenir leurs tarifs, comme je le disais en intervenant sur l'article. Nous souhaitons en effet que la contribution qu'instaure l'article n'entraîne pas d'augmentation des tarifs des mutuelles et des complémentaires santé, ce que l'amendement vise à inscrire dans la loi.
Je profite de l'occasion pour rappeler que la baisse des moyens de notre système de soins et de santé est le corollaire des diminutions de cotisations sociales auxquelles vous avez procédé. L'affaiblissement de la sécurité sociale est bien le fait de votre majorité, monsieur le ministre délégué, et ce depuis le début du quinquennat.
Quand on sait ce que coûtent les complémentaires santé et les mutuelles – les frais de publicité, notamment, atteignent des montants très impressionnants – , il serait utile de réintégrer toutes ces dépenses dans le champ de la sécurité sociale, afin de bâtir un modèle « 100 % sécu » qui ferait que personne n'ait à dépenser le moindre euro pour se soigner en France.