« Je hais l'indifférence », écrivait Antonio Gramsci. Aujourd'hui, monsieur le Premier ministre, comment rester indifférent aux révélations de la presse, pilier essentiel de notre démocratie, au sujet de ce qu'il y a tout lieu de considérer comme une manipulation au plus haut sommet de l'État ?
Votre ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports est en effet accusé d'avoir constitué un syndicat lycéen de toutes pièces pour promouvoir sa réforme du bac, …