Monsieur le ministre, je pense que vous êtes conscient que, dans les zones frontalières, beaucoup de boulangers ont recours à des farines d'origine étrangère, ce qui crée une difficulté opérationnelle : quand des centaines de professionnels sont concernés, il devient très difficile à la direction régionale des douanes et droits indirects de s'assurer du bon acquittement de la taxe farine. C'est pourquoi les minotiers français et étrangers se retrouvent dans une situation déséquilibrée, à l'avantage de ces derniers. C'est une réalité. La direction régionale des douanes n'a pas la capacité opérationnelle d'y remédier car cela exigerait l'affectation systématique de moyens ciblés. Or ce n'est pas à vous que je vais apprendre qu'il existe, dans notre pays, un véritable mille-feuille de taxes et d'impôts.