Je soutiens l'initiative de Mme Rist car nous savons bien que l'interopérabilité est aujourd'hui une vraie préoccupation, à la fois dans les établissements et dans la relation entre les établissements et différents services de santé.
Par exemple, les difficultés que l'on rencontre pour remplir les DMP, les dossiers médicaux partagés, sont liées à ce déficit d'interopérabilité. En discutant récemment de cette question avec des cabinets de radiologie, j'ai ainsi appris que cette option n'existait pas dans leurs logiciels. Adopter cet amendement permettrait donc d'obliger les éditeurs à implémenter leurs logiciels avec des dispositifs d'interopérabilité. La mesure ne constituerait pas une charge pour les établissements ni pour les particuliers mais rendrait notre système de santé plus efficace.