Il s'agit d'exonérer de jour de carence les deux premiers arrêts maladie ordinaires de l'année, qui seraient à la charge de l'employeur public. Le troisième arrêt maladie et les suivants seraient soumis à trois jours de carence. Ce dispositif vise à cibler l'abus répété de micro-absentéisme tout en compensant, en quelque sorte, la prise en charge de trois jours de carence dont bénéficient 70 % des salariés du secteur privé.
Si l'introduction d'un jour de carence est un engagement politique du Président de la République, que je ne conteste pas, j'estime néanmoins, en tant que rapporteur pour avis de la commission des lois, qu'il ne se suffit pas à lui-même pour équilibrer les situations respectives des secteurs public et privé ni surtout pour lutter contre l'absentéisme.