Il est rédactionnel.
Je saisis l'occasion qui m'est faite pour adresser mes salutations appuyées au garde des sceaux, qui a – très justement, selon moi – pris la défense de cette proposition de loi. J'exprime également toute ma gratitude à l'égard des présidents des groupes et des rapporteurs qui ont travaillé avec nous et se sont mobilisés en faveur du texte, de tous les groupes qui l'ont soutenu au cours des débats de la commission, ainsi que de tous ceux qui ne sont pas présents dans cet hémicycle mais qui, par leur soutien permanent depuis maintenant près de dix-huit mois, m'ont encouragé à poursuivre dans cette voie et à me tenir devant vous aujourd'hui pour soutenir cette proposition de loi.
Peut-être donnerons-nous raison à Schopenhauer, qui disait : « Toute vérité franchit trois étapes. D'abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence. » J'espère que nous sommes aujourd'hui dans le temps de l'évidence et de l'adoption.