Le parallèle me semble tout à fait hasardeux. Connaissez-vous ce truc que l'on appelle le peuple, monsieur le député ? Vous savez bien que le Président de la République et la majorité parlementaire ont été élus avec, dans leur programme, le rétablissement du jour de carence. C'est ce que nous avons fait valoir auprès des organisations syndicales, et j'ai bien compris que, dans leur grande majorité, elles étaient défavorables à cette mesure, mais il faut appliquer le contrat passé avec le peuple.
Je n'ai pas dit non plus qu'il fallait toujours attendre que toutes les organisations syndicales soient d'accord avec toutes les propositions. Vous êtes souverains pour voter les amendements de votre choix. Les organisations syndicales ont souhaité que nous discutions notamment de l'égalité femmes-hommes et je ne suis pas tout à fait certain – nous en avons parlé avec Mme Chalas – qu'il s'agisse là du meilleur dispositif pour garantir aux femmes enceintes travaillant dans la fonction publique de ne pas être discriminées.
J'entends toutefois sa proposition, mais je vous dis qu'il en existe sans doute d'autres et qu'il convient de mettre en avant le dialogue social. À moins qu'elle ne soit précédée d'une concertation, je suis opposé à cet amendement.