Nous avons beaucoup parlé du contexte et de l'objectif d'unir les États et les peuples pour des projets qui protègent la planète. Sur tout cela, nous ne pouvons qu'être tous d'accord.
Ceci dit, il y a un contexte particulier. Hubert Wulfranc l'a montré, l'état de non-guerre qui existait entre le peuple sahraoui et le Maroc est devenu quasiment un état de guerre à Guerguerat. Chacun le sait et l'ambassadrice de France au Maroc l'a encore rappelé ce matin : tant que la question du Sahara occidental ne sera pas réglée, tant que les résolutions des Nations unies ne seront pas appliquées, il ne sera pas possible d'établir des coopérations étroites entre l'Algérie et le Maroc. Cette résolution aurait pu aborder l'idée du règlement politique des relations entre les États, autour de la paix et du règlement pacifique du conflit, en utilisant l'existant, c'est-à-dire le cessez-le-feu et la MINURSO – Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental.
Il suffit d'organiser le référendum et demain le Maroc, l'Algérie, le Sahara occidental – soit marocain, soit indépendant, suivant le choix du peuple sahraoui – , la Mauritanie et la Tunisie seront, je le crois, je l'espère, capables de faire une union pour l'énergie, pour le climat et pour la paix autour de la Méditerranée, et faire ainsi en sorte d'établir un espace de vie. Pour l'instant, ce n'est pas le cas ; voilà pourquoi les députés communistes voteront contre cette résolution.