Dans mon département, en Seine-Maritime, la question de la psychiatrie s'est posée de façon aiguë. Les « perchés » de l'hôpital psychiatrique du Havre, et les grévistes de la faim de celui de Saint-Étienne-du-Rouvray ont sonné l'alarme pour dénoncer les problèmes rencontrés par l'hôpital psychiatrique. À l'échelle de territoires à dimension humaine, les PTSM, les projets territoriaux de santé mentale, permettent d'avancer sur ces questions.
J'appelle votre attention sur les inégalités territoriales très fortes qui sont liées au système de dotation forfaitaire pour l'hôpital psychiatrique. Lorsqu'à Dieppe, nous disposons de 78 euros par habitant en psychiatrie – alors que les diagnostics territoriaux de santé font apparaître des besoins colossaux – , on dispose de 220 à 230 euros à l'est du département. Il faut donc envisager des rééquilibrages et l'engagement de moyens supplémentaires afin que la psychiatrie constitue une véritable priorité à l'échelle nationale.