De mémoire, il existe dix-sept ou dix-huit strates d'organisations territoriales de santé. Autrement dit, il y a dix-sept ou dix-huit façons de déterminer ce qu'est un territoire de santé, selon ce que l'on prend en considération : la médecine de ville, la médecine hospitalière, les coopérations, etc.
On pourrait évidemment en créer d'autres, mais les outils existent : les GCS permettent des mutualisations au sein du secteur public, au sein du secteur privé ou entre établissements publics et privés ; les CPTS, cellules de coordination territoriale entre l'hôpital public, le secteur privé et la médecine de ville, sont en plein développement ; les GHT, dont nous discutons depuis un bon moment, permettent les stratégies de regroupement au sein du secteur public.
Nous n'avons pas besoin de créer un nouvel outil. Ce qu'il faut faire, c'est pousser, dans les territoires, les acteurs à se coordonner et à travailler davantage ensemble.