Comme nous l'avons indiqué dans la discussion générale, le groupe Socialistes et apparentés regrette que cette proposition de loi n'ait pas permis à l'Assemblée de s'appuyer sur une évaluation et une expertise sérieuses pour arbitrer des choix pouvant se révéler lourds de conséquences pour l'hôpital public.
Nous saluons la suppression de l'article 1er, la reconnaissance des infirmières en pratique avancée, la suppression de l'article 7 tel qu'il était rédigé et sa réécriture, l'adoption de trois de nos amendements et les avancées réalisées en faveur de la profession des sages-femmes.
Cependant, nous regrettons le manque de vision de cette PPL qui, au fond, règle peu de problèmes. Nous aurions souhaité que soient abordés les sujets de la désertification médicale et des inégalités territoriales d'accès aux soins ; tous les amendements de notre collègue Guillaume Garot ayant été jugés irrecevables, cela n'a pas été possible.
Nous déplorons l'introduction d'un projet managérial dans les établissements.
Nous regrettons enfin des mesures inadéquates, comme l'introduction du bénévolat à l'hôpital public plutôt que le soutien aux associations existantes qui font un travail admirable.
En conclusion, nous pensons que le Ségur de la santé et les mesures proposées par l'ensemble des organisations professionnelles méritaient un plus large débat. À ce stade, nous voterons donc contre ce texte.