… grâce à une doctrine claire de dépistage massif mise en oeuvre avant même le début de la crise épidémique sur son sol, et grâce à un volontarisme public affirmé.
L'Institut Pasteur avait pourtant mis au point un test dès le 24 janvier mais les laboratoires privés n'ont été autorisés à tester qu'à partir du 8 mars et les laboratoires départementaux du 5 avril. Les agences régionales de santé, les ARS, ont freiné, à l'époque – en mars – , l'usage de ces tests et ont refusé de tester tout le monde, notamment dans les EHPAD. Ce retard a été préjudiciable, comme le rappelait le professeur Flahault.
Ne recommençons pas. Ce qui était vrai pour le premier confinement l'est toujours pour le deuxième – les mêmes causes produisant en général les mêmes effets. Alors oui, il nous faut réussir aujourd'hui ce qui a été raté hier. Oui, comme l'ont dit hier à tour de rôle le Président de la République et le Premier ministre, chers collègues de la majorité, …