mais aussi intraitables sur la défense de nos valeurs, car chaque fois, ce sont nos libertés qui sont visées – liberté d'expression, de croire ou de ne pas croire, ou encore d'aller et de venir. À chaque fois, ce sont les fondements de notre République que les islamistes veulent saper.
La proposition de loi en débat vise, selon son titre, à « garantir la prééminence des lois de la République », dans une France fracturée devant répondre et faire face au communautarisme. Comme je l'ai demandé à vos collègues sénateurs, qui peut s'opposer à la prééminence des lois de la République ? J'irai plus loin : nous ne devrions même pas avoir à en débattre. Pour tous les républicains, la question ne se pose pas : c'est un postulat, une condition non négociable d'appartenance à la communauté nationale.