Ce modèle français si singulier parmi les grandes démocraties se situe à l'opposé du multiculturalisme sur lequel s'appuie le communautarisme. C'est bien pour cette raison que cet universalisme est attaqué par les séparatistes. Dans les écoles, dans les lieux de culte, dans les associations, dans les clubs sportifs, dans les entreprises, partout le communautarisme tend à imposer un contre-modèle.
En dressant ce constat, on ne cherche pas à creuser les divisions qui peuvent miner notre société, comme cela a été dit en commission, ni à inquiéter nos concitoyens en agitant une menace que d'aucuns prétendent marginale. Au contraire, on fait preuve de lucidité, de respect et d'écoute pour les personnes qui subissent en silence cette situation.
Quelle que soit notre famille politique, que nous soyons élus d'une terre rurale ou urbaine, nous ne pouvons nier les faits. Les acteurs du quotidien, maires, directeurs d'établissement, acteurs économiques ou associatifs, nous mettent régulièrement en garde. Ils ne dénoncent pas une religion ou un groupe de personnes, comme cela a également été dit en commission…