À cet instant, j'ai le coeur serré en pensant à mes camarades assassinés en Algérie par l'islamisme politique ; j'ai le coeur serré en pensant à mes camarades Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, assassinés en Tunisie parce que, dirigeants du Front populaire, ils voulaient proclamer le caractère laïc de la République tunisienne. Ne les confondons pas, ne les oublions pas, ne les méprisons pas, ces musulmans d'une tradition qui commence avec Averroès et qui continue avec le mutazilisme, qui se sont toujours opposés à ce que la loi religieuse s'impose à la loi de la cité !