Monsieur le garde des sceaux, vous avez raison de dire – peut-être parce que vous êtes garde des sceaux – qu'il faut modifier la Constitution avec beaucoup de prudence. Cette prudence, nous l'avons, mais nous ne l'appliquons pas dans le cas présent, car la modification proposée est utile. Je suis par ailleurs surpris par vos propos concernant des textes qui seraient inutiles, flous, approximatifs, mal écrits : est-ce le bon moment, pour le Gouvernement, de dire cela d'un texte ? Je n'en suis pas certain.