En 1919, consultée à la suite du traité de Versailles, la population d'Alsace-Moselle a affirmé son attachement à la République française ainsi qu'à certaines spécificités de son territoire, héritages d'une histoire tumultueuse traversée par de nombreuses guerres. D'ailleurs, on se focalise sur le concordat d'Alsace-Moselle, mais il existe également un concordat en Guyane, il ne faut pas l'oublier.
Quoi qu'il en soit, le concordat dans notre région ouvre un espace de dialogue et de concertation entre les communautés religieuses et les élus de la République.
Je rappelle aussi que le concordat a permis à la communauté juive, sous Napoléon, de s'intégrer dans la République, en statuant sur les questions qui lui étaient posées, questions qui, à bien des égards, restent d'actualité : les Français sont-ils des frères ou des étrangers ? Dans l'un et l'autre cas, quels sont les rapports que prescrit la religion avec les Français non juifs ? Les réponses à ces questions comme à d'autres ont ainsi contribué à structurer les rapports avec l'État, et je m'oppose donc fermement à cette attaque en règle contre ce que le Conseil constitutionnel a reconnu, en 2013, comme une tradition républicaine.
Le 04/02/2021 à 11:08, Laïc1 a dit :
En Alsace comme ailleurs, il ne doit y avoir qu'une seule catégorie de citoyenneté française, sans distinction de religion.
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