Je souhaite réagir aux échanges précédents plutôt qu'à l'amendement de Mme Le Pen. Nous rendons aujourd'hui hommage au président Valéry Giscard d'Estaing, dont la formule « le monopole du coeur » restera dans les mémoires. Je voudrais rappeler qu'ici, personne n'a le monopole de la vérité historique ni celui de l'indignation. Monsieur Mélenchon, je vous vois opiner de la tête ; vous qui nous farcissez de références historiques depuis tout à l'heure, comme si nous les ignorions toutes, rappelez-vous de l'un des couplets de l'Internationale : « Il n'est pas de sauveur suprême. Ni Dieu, ni César, ni tribun. »