En 2001, j'étais déjà présent dans l'hémicycle pour défendre avec passion la reconnaissance du génocide des Arméniens, votée à l'unanimité parce qu'elle dépassait les clivages politiques. La France a été le premier État au monde à reconnaître officiellement le génocide. Ce fut l'un des plus beaux jours de ma vie de parlementaire. J'étais alors loin d'imaginer que je me retrouverai devant vous, dix-neuf ans plus tard, à devoir dénoncer une nouvelle épuration ethnique.