… – bombardements de civils, utilisation de bombes à sous-munitions et exécutions de prisonniers de guerre, notamment – , a mis en évidence l'échec de la communauté internationale. Celle-ci n'a pas réussi à négocier une trêve durable et, plus encore, une issue pacifique au conflit. La guerre a créé un état de fait : une fois de plus, la Turquie a imposé sa vision des choses par la force et en a profité pour déstabiliser cette sous-région. La Russie n'a fait qu'entériner cet état de fait et a saisi l'occasion pour étendre la présence de ses troupes sur une partie de son ancien empire.
Après la Syrie, la Libye et la Méditerranée orientale, la Turquie d'Erdogan s'échine à déstabiliser une autre région du monde afin d'alimenter ses rêveries d'Empire ottoman qui, en réalité, ne servent qu'à camoufler le marasme économique, les défaites politiques et une gestion contestée de la crise sanitaire. Profitant d'une présidence américaine erratique et du chaos engendré par le covid-19, Erdogan n'a pas hésité à armer lourdement l'Azerbaïdjan et à pousser son allié à la guerre, allant jusqu'à envoyer près de 2 000 mercenaires syriens, …