C'est aux portes de l'Europe que le peuple arménien – un peuple déjà bien maltraité par l'histoire, victime d'un génocide que la communauté internationale a eu tant de mal à reconnaître – a été l'objet d'une agression infâme, de celles que l'on croyait à tort révolues avec le passage au XXIe siècle. Mais à l'horreur charriée par les massacres des populations civiles et la mise à sac d'un territoire s'ajoute la honte pour notre nation d'avoir froidement mis à terre des années d'amitié entre l'Arménie et la France, d'avoir simplement regardé ailleurs quand les principes auxquels nous nous référons se trouvaient bafoués.
Ce qui s'est passé au Haut-Karabakh dépasse l'entendement. Ce sont des bombes à sous-munitions qui ont été utilisées contre les populations civiles,..