Il existe pourtant des solutions. Nous pourrions geler les avoirs de certains dirigeants turcs, nous pourrions appliquer des sanctions ; nous en avons pris contre les Russes, pourquoi ne sommes-nous même pas capables d'en prendre contre la Turquie qui est présente à Chypre, qui provoque la Grèce et qui déstabilise la Libye ? Que faisons-nous de concret ?
Alors, mes chers collègues, vous présentez cette proposition de résolution, fort bien, mais il faut bien se rendre compte qu'à un moment, la Turquie ne respectera que le rapport de force. Pour le soutenir, la France doit refuser d'être plus longtemps traînée dans la boue par ce pays. Le Président de la République a réagi en paroles ; j'attends qu'il réagisse en actes.