Madame la présidente, mesdames et messieurs les députés, je demande la parole au banc, parce que je ne veux pas débattre de mes six minutes de retard avec la solennité qu'impose la tribune – j'ai trop de respect pour cet hémicycle. Madame la présidente, votre sollicitation n'était pas nécessaire : j'avais évidemment prévu de vous présenter très humblement mes excuses pour ce retard de six minutes – qui, je l'espère, n'entravera pas gravement la poursuite des débats. La discussion au Sénat s'est terminée ce matin à deux heures, et au lever, un de mes enfants était malade ; j'ai donc dû organiser sa garde pendant la journée pour venir ici. Ce sont des choses qui arrivent, les ministres sont des êtres humains.