Nous soutiendrons ces amendements car, dans cette situation exceptionnelle, il faut lever tout soupçon sur l'utilisation que le Gouvernement pourrait faire de sa capacité à fixer les dates des élections. Vous le dites vous-mêmes, les groupes politiques sont déjà consultés ; inscrivons-le donc dans la loi, cela rassurera tout le monde et la démocratie s'en portera mieux. Si le Gouvernement n'a pas la volonté d'outrepasser son pouvoir, qu'il l'inscrive dans la loi.
Par ailleurs, sur le premier amendement concernant la date limite des élections, j'aimerais que Mme la rapporteure nous certifie que la rédaction actuelle du texte – sans l'adjonction de l'amendement des socialistes – garantit qu'aucune élection législative ou sénatoriale partielle n'aura lieu dans l'année qui précède les élections législatives de 2022.