Il a pour objet de porter à quatre années, au lieu d'une seule, la durée de vie commune dont un couple doit pouvoir justifier pour adopter. S'il peut paraître sévère à l'égard des adoptants, l'amendement vise uniquement à protéger les intérêts des enfants adoptés, qui ont besoin d'être accueillis par un couple stable, uni depuis un certain temps.
Le texte vise à ouvrir l'adoption à tous les couples, quel que soit leur régime matrimonial : c'est une très belle avancée sociétale, que je salue, mais pour autant, il ne faut pas oublier qu'il y a deux fois plus de séparations chez les couples vivant en union libre que chez les couples mariés, et que les unions libres durent en moyenne moins de quatre ans.
De nombreux psychologues ont souligné qu'un enfant adopté vivait la séparation de ses parents adoptifs comme un deuxième abandon, ce qui pouvait entraîner le développement de graves troubles psychologiques.
Le 08/12/2020 à 09:40, Laïc1 a dit :
D'un côté on nous dit que l'enfant est très attaché au couple père-mère, donc à la dualité affective, et de l'autre on nous dit qu'il n'y a aucun problème à ce qu'un enfant soit adopté par un seul adulte, donc en niant la dualité affective... N'importe quoi donc, la mauvaise foi du pouvoir continue.
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