À l'inverse, si vous ne permettez l'adoption que par une seule personne, fût-elle en concubinage, ces droits ne seront pas assurés.
Votez donc cet article 2 qui va dans votre sens. Il est immensément protecteur des droits de l'enfant.
S'agissant de l'intervention ou non du juge en cas de séparation, je veux aussi vous rassurer, messieurs. Si des concubins ayant des enfants, qu'ils soient ou non adoptés, se séparent sans intervention du juge aux affaires familiales, c'est probablement qu'ils ont trouvé un accord amiable : cela veut donc dire que cela se passe bien. Le juge n'intervient que lorsqu'il y a des difficultés à mettre en place un accord pour assurer la continuité de vie et d'entretien de l'enfant. Si des adultes raisonnables trouvent des solutions raisonnables dans l'intérêt de l'enfant, tant mieux ! Quand cela est nécessaire, le droit ouvre la possibilité de saisir un juge pour venir résoudre une difficulté.
Soyez donc rassurés, et votez cet article en toute tranquillité.
Le 08/12/2020 à 10:12, Laïc1 a dit :
"À l'inverse, si vous ne permettez l'adoption que par une seule personne, fût-elle en concubinage, ces droits ne seront pas assurés."
Raison de plus pour revenir sur l'adoption par un adoptant seul.
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