J'avais en effet la possibilité de suivre nos débats à distance avant de rejoindre hémicycle, et c'est ce que j'ai fait. Je ne peux que saluer la volonté de mettre fin, dans les faits, à différentes formes de discrimination, que ce soit au moyen d'une charte ou d'actions de formation. Tout cela va dans le bon sens et, chaque fois que nous pourrons avancer dans cette direction, je soutiendrai cette démarche.
Cependant, l'existence même de discriminations fait débat pour certains de nos collègues, et, à moins que je ne me trompe, cela semble être le cas pour M. Breton : il n'y a pas de situation de discrimination, et nous nous placerions exclusivement du côté des adultes. Je ne le crois pas : nous pensons à la fois aux enfants, dans leur intérêt supérieur, et à la situation de familles qui puissent les accueillir et les adopter. C'est précisément parce qu'il y a débat sur l'existence d'une discrimination qu'il faut pouvoir, pour l'intelligibilité de la présente loi, rappeler, comme l'a expliqué M. Gérard, ce principe de non-discrimination à l'égard du modèle de famille, de l'orientation sexuelle, de l'identité de genre ou du statut matrimonial. Je maintiens donc cet amendement.
Le 08/12/2020 à 16:42, Laïc1 a dit :
Le modèle de famille, c'est celui que la nature a imposé depuis toujours.
Le 08/12/2020 à 10:43, Laïc1 a dit :
La nature est terriblement discriminante en ayant empêché deux hommes ou deux femmes de faire des enfants par eux-mêmes...
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