Ils perdront tout autant avec l'intronisation de la CJIP, acronyme d'une justice d'exception, pour les délits environnementaux, permettant aux entreprises qui polluent d'acheter leur impunité et d'éviter un procès en bonne et due forme.
Écologiquement nuisible, cette financiarisation de la justice est aussi profondément contraire à nos principes républicains, puisque, en l'absence de débat judiciaire et d'auditions correctionnelles publiques, la justice perd sa valeur d'exemplarité, reléguant l'objectif de recherche de la vérité au second plan. Je ne peux en cela qu'être d'accord avec François Molins…