Ces amendements portent sur les gardes particuliers : garde-chasses, gardes forestiers, garde-pêches.
L'amendement no 74 vise à leur donner davantage de pouvoirs. Avec mon collègue Alain Perea, coprésident du groupe d'études « Chasse et territoires », nous avions déjà évoqué cette évolution lors de l'examen de la loi portant création de l'Office français de la biodiversité. Il s'agit de reconnaître le travail qu'ils effectuent et d'en faire en quelque sorte les auxiliaires des inspecteurs de l'environnement.
J'appelle l'attention de mes collègues. Pour la plupart, ce sont des bénévoles de la République, au service de la police de la ruralité, que nous devions mettre en place et qui est finalement restée lettre morte. Entre 2006 et 2020, leur nombre est passé de 27 000 à 8 800. Si nous ne reconnaissons pas le travail de ces protecteurs de l'environnement sur notre territoire, ce serait un très mauvais signal.
Par cet amendement et les suivants, nous souhaitons faire évoluer les missions des gardes particuliers en leur donnant les pouvoirs qu'ils méritent.