C'est toujours les vieux machins ! Madame, à Perpignan, vous pouvez raconter aux électeurs de votre circonscription que la perpétuité n'est pas réelle. Vous ne pouvez pas raconter cela au garde des sceaux : c'est moi qui transmets les dossiers de grâce au Président de la République.
Il y a des gens qui subissent une perpétuité réelle après trente-quatre, trente-cinq, trente-six ans en détention. Mais vous n'en avez jamais assez ! Un beau rétablissement de la peine de mort serait de nature à arrêter le crime dans ce pays, n'est-ce pas ? D'ailleurs, si vous veniez au pouvoir, il n'y aurait plus d'infraction, ce serait la paix sociale, le monde des Bisounours, tout le monde s'aimerait !