C'est avec un plaisir non dissimulé que nous abordons l'examen de ce projet de loi portant modification de l'ordonnance du 2 février 1945 ; avec fierté, également, car à l'issue de nos travaux, nous pourrons nous féliciter d'avoir contribué collectivement à l'élaboration d'un code, celui de la justice pénale des mineurs. Ancien étudiant en droit, puis avocat, j'éprouve une certaine satisfaction personnelle à avoir contribué à l'un de ces volumes rouges ou bleus qui nous accompagnent au quotidien.