Le texte garantit la présence de l'avocat à tous les stades de la procédure. Le mineur « participe » au choix de son avocat ; c'est un choix que l'on ne peut pas confier au mineur seul, car cela dépend aussi de son degré de maturité. Un exemple : des policiers m'ont raconté que, lors d'une garde à vue, un mineur avait demandé à être assisté par Jacques Vergès, parce qu'il l'avait vu à la télévision. Évidemment, ce n'était pas possible, et il avait fallu faire désigner un avocat.
Ce qui est important, c'est que le mineur soit systématiquement associé aux décisions qui le concernent, notamment le choix de son avocat, et que l'avocat soit toujours présent. Il peut être désigné par les représentants légaux ou par le bâtonnier.